Les salons de l’emploi et de la formation où l’on peut rencontrer des recruteurs, déposer un CV, échanger tout en s’informant via des conférences et autres présentations des formations IT (Information Technology ou en français informatique) disponibles dans la région, ont le vent en poupe. Le forum Medinjob, organisé hier dans les locaux de la fondation Vasarely par Aix-Marseille French Tech, en partenariat avec Medinsoft, Omniciel et Pôle Emploi, n’a pas dérogé à la règle.
À l’affiche, pas moins de 400 offres d’emploi et 70 stages proposés par une quarantaine d’entreprises pour ce rendez-vous annuel de l’emploi et de la formation IT et digital. Ainsi, au cours de cette journée agrémentée de cinq conférences sur des thèmes aussi variés que « Quels sont les métiers en tension, quels sont ceux d’avenir en IT et en digital ? » ou encore « Égalité femme/homme, les enjeux de la mixité dans le numérique », sans oublier « Création d’entreprises, l’eldorado ? » ou « Le web est mort, vive le digital ! Comment se transforment les métiers du numérique ? »
De nouveaux postes à pourvoir
« Jusqu’à maintenant, nous organisions le salon TIC Emploi, précise Samuel Masson, PDG d’Omniciel, avec une quinzaine d’entreprises. Le forum Medinjob a pris une autre dimension. C’est la première année que nous le présentons sous cette forme avec notamment des plateaux TV. Nous proposons cette fois-ci plus de 400 offres et 70 stages. Une quarantaine d’entreprises sont présentes sur l’édition d’Aix et seront également là, le 8 octobre, pour la version marseillaise, au Pôle média de la Belle-de-Mai où nous mettrons également en place des séances de coaching gratuit. »
Et d’ajouter : « Vous savez, pour les entreprises, cela permet de rencontrer les demandeurs d’emploi. Tout n’est pas écrit sur un CV. En dix minutes, on peut établir un rapide diagnostic et mettre en place une présélection des gens que l’on va recevoir. Il y a des processus flash de qualité qui permettent de recruter des personnes en trois semaines. Mais il y a aussi des processus qui peuvent durer six mois. » Des stands où l’on échange, où l’on discute, des conférences où l’on s’informe, la fondation Vasarely ressemblait hier à une véritable ruche : « Il y a des postes qui ne seront plus à pourvoir le 8, mais de nouveaux le seront ».